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Thibaut Sartre : Lighting, Rendering et Compositing

Le plus important de tous les soucis rencontrés fut néanmoins la gestion des caustiques. Cette technique permet de simuler la lumière qui rebondit ou passe à travers des objets transparents (vase, verre) mais aussi très réfléchissants (dans mon cas, la boule disco). L’interaction entre les réflexions de la boule et les objets sur la paillasse où prend lieu l’action s’est révélée très délicate à mettre en oeuvre et je ne compte plus les rendus de tests effectués nuit et jour pour atteindre un niveau satisfaisant.


Le temps nécessaire pour effectuer le rendu d’images dépend de la complexité de l’éclairage et de la scène en entier. Pour Michel le Cornichon, entre les réflexions très présentes, les caustiques, l’effet d’éclairage global, mais aussi les simulations nécessaires pour la peau du cornichon et sa
perruque, le temps de rendu n’est jamais descendu au-deçà de 5 minutes par image. J’ai donc appris à mes dépens une règle essentielle dans ce métier :
Un artiste de rendu doit être (très) patient et sûr de lui, car en production les rendus sont généralement très longs. Recommencer encore et encore un rendu parce qu’il manquait telle ou telle lumière ou que tel objet ne réfléchissait pas assez la lumière se révèle être du temps bêtement
perdu qui aurait pu être mieux utilisé ailleurs ou sur une autre scène. Et ces hasardements en production, cela ne pardonne tout simplement pas.


Avec du recul aujourd’hui, je me rends compte du chemin parcouru par nous tous et des connaissances précieuses accumulées depuis les prémices du projet. Et même si la route est encore longue et parsemée de nombreuses embûches, je suis réellement fier du travail accompli par notre équipe. J’ai littéralement mis toutes mes connaissances et compétences dans ce projet, et j’espère sincèrement que vous l’apprécierez.


Thibaut S.

Comme pour toute production, « Michel le Cornichon » fut parsemé de péripéties, parfois heureuses, souvent malencontreuses. Je fus immédiatement confronté à plusieurs problèmes de taille. L’un des plus gros problèmes était la technique utilisée pour rendre la perruque de Michel (« Fur »). Maya utilise une technique pour automatiser le rendu image après image.

 

Malheureusement, cette technique incontournable en production a tout simplement refusé de fonctionner correctement dès qu’elle devait prendre en charge la perruque et j’ai dû chercher un script (petit programme pouvant s’intégrer à Maya) afin de contourner ce problème.

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